Mort de mon frère et deux autres rêves
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Mort de mon frère et deux autres rêves
Message par sanddres » 06 déc. 2008 01:40
La nuit dernière j'ai fait un rêve douloureux de mon petit frère qui meurt...
INTRODUCTION :
- MC, ma meilleure amie, et sa cousine sont les mêmes personnages que dans le rêve précédent que vous avez interprété. Leur famille a vécu de nombreux drames.
REVE SUR MON FRERE
Je suis dans mon salon avec ma meilleure amie et la cousine de celle-ci. Mon téléphone sonne, ma meilleure amie (MC) répond et m'annonce que c'était la Police, que mon frère a eu un accident et qu'il est mort.
Paniquée, je lui demande le lieu de l'accident pour y aller. Elle me dit un nom de rue mais je n'arrive pas à visualiser l'endroit, ni à retenir l'adresse, et je ne connais pas la ville (nous sommes apparemment dans une ville espagnole, Barcelone je crois). Je lui dit qu'elle m'explique mal et lui redemande l'adresse que je ne retiens toujours pas. Toujours effondrée, je lui demande de m'accompagner car elle sait où c'est.
Elle refuse, disant que je dois prendre de la distance, que mon attitude impulsive est ridicule et que j'ai une réaction excessive. Je crie en larmes que je veux voir mon frère maintenant, je la supplie de m'accompagner, lui dit que mon frère est mort et que c'est horrible. Elle me répond avec colère qu'elle aussi, elle a eu des morts dans sa famille et qu'elle ne s'est jamais conduite comme je le fais. Sa cousine renchérit en disant que je suis hystérique et que c'est n'importe quoi, que ce qu'elle a vécu elle est bien pire et qu'elle ne s'est jamais permis de faire comme je le fais.
Je crie toujours pour qu'elles me comprennent, impuissante devant leur attitude. Je dis que chacun gère la situation comme il peut, que chacun est différent, que quand ma grand-mère est morte je n'étais pas touchée comme ça mais que là c'est mon petit frère, et que j'aurais peut-être du sang-froid plus tard mais là, je ne peux pas.
Elles refusent toujours de m'aider à trouver le lieu où est mon frère. Je cherche donc, les larmes aux yeux, un plan de la ville dans la maison mais nous n'en avons aucun, je trouve un plan de Londres mais c'est tout. Comme mon portable n'a plus de batterie, je prends celui de mon frère qui est posé sur le piano. Je me dis qu'il a le numéro de MC et d'autres gens et qu'ils me contacteront en cas de problème.
Je suis paniquée et désespérée mais je dois agir vite et je sors donc dans la rue. Je suis évidemment perdue, ne sachant pas dans quelle direction aller, mais je me lance quand même. Je pense que mon frère ne peut pas être mort, que c'est impossible, qu'il y a sûrement une solution. Je me convainc qu'il va se réveiller, qu'il a eu un accident et qu'il est blessé. Puis je me rappelle que c'est ce que chacun pense quand il perd un proche, que tout le monde refuse dans un premier temps d'y croire et que c'est pourtant la réalité. Je suis de plus en plus effondrée en réalisant ça, et j'essaye quand même de trouver une solution... avant de conclure qu'il n'y en a aucune...
Puis je réalise qu'il est peut-être possible que je rêve, je marche encore un moment en songe en me disant que j'espère vraiment rêver, je fais un grand effort pour me sortir de mon sommeil et je me réveille finalement.
REVES SUIVANTS
Ce rêve a été suivi d'un rêve à tendance érotique aussi très désagréable, et dont l'impression me choque encore maintenant. Je pense qu'il se rattache à la série de rêves sur la sexualité dont on a déjà parlé mais le point étrange de celui-ci était la "trame" du rêve puisque là, c'est proche d'un viol, et avec une fille.
Je n'étais pas moi-même, mais un personnage littéraire au nom proche du mien (on va dire Sandy!). Dans le roman en question, la meilleure amie de cette jeune femme est envoûtée par un mauvais esprit et dit du mal de Sandy. Ensuite, elle parvient à se débarrasser de l'envoûtement et est paniquée.
Je me suis arrêtée à cet endroit du roman.
Dans mon rêve, donc, Sandy (moi) est dans son lit lorsque son amie envoûtée arrive vers elle et lui confie son amour fou. Je la repousse, paniquée, voyant qu'elle n'est pas dans son état normal, je me sens trahie. L'amie persiste et tente de me convaincre de coucher avec elle, en me forçant un peu. Je refuse plusieurs fois mais j'accepte finalement. Au bout de quelques secondes, je suis horriblement dégoûtée et je tente de la repousser mais elle met du temps à s'exécuter.
Le rêve d'après, je joue aux Playmobil avec d'autres personnages. Il y a des figurines en forme de chats avec lesquels nous jouons à attraper des figurines en forme de souris dans une petite arène. A un moment, l'un des personnages lance les Playmobil loin devant. Je vais les chercher, ils sont tombés derrière un meuble poussiéreux. Je trouve plein d'autres figurines chats recouvertes de poussière. Je les rapporte. Je ne me souviens plus de la suite.
*****
Ces rêves me poussent à poser une autre question... En ce moment, je rêve très souvent de mon petit frère, souvent en danger, et c'est la deuxième fois en trois jours que je rêve du binôme "MC+sa cousine"... Est-ce qu'il peut y avoir une raison à ça? Ou est-ce juste une sorte de hasard?
Bonne soirée!
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Message par LFS » 07 déc. 2008 00:20
Ces rêves me poussent à poser une autre question... En ce moment, je rêve très souvent de mon petit frère, souvent en danger, et c'est la deuxième fois en trois jours que je rêve du binôme "MC+sa cousine"... Est-ce qu'il peut y avoir une raison à ça? Ou est-ce juste une sorte de hasard?
Bonsoir
C'était justement la question que je me posais, tout en me préparant à vous demander de me rappeler par mail que je vous explique ce rêve, car je suis obligée de rentrer dans des commentaires qui touchent votre éducation, et je suis sûre que vous n'apprécieriez pas.
Cela dit, pour ne pas frustrer le lecteur de passage (ni vous, en attendant), rêver de la mort d'un proche lui porte plutôt "chance". Alors soyez rassurée sur votre frère pour la vie éveillée, le sens du message est ailleurs.
Pour le rêve érotique, avec une fille (bonne occasion d'aller lire le rêve d'Atlas, c'était pire mais il s'en est remis!), c'est la problématique de la féminité, qui se révèle. On vit sa féminité (ou masculinité si l'on est un homme) dans son corps avant de poser des interdits dans sa tête.
... vous voyez ce que je veux dire ???
A bientôt LF
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Message par sanddres » 08 déc. 2008 12:51
Bon, déjà, je suis rassurée pour mon frère!
Je ne suis pas sûre de comprendre... Mais c'est toujours rassurant de savoir que des rêves désagréables ont une autre signification que celle que l'on voit au premier abord.LFS a écrit : On vit sa féminité (ou masculinité si l'on est un homme) dans son corps avant de poser des interdits dans sa tête.
... vous voyez ce que je veux dire ???
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Message par sanddres » 08 déc. 2008 13:11
Je viens de penser à quelque chose... Vous dites que vous avez des réflexions concernant mon éducation à faire mais quoiqu'il en soit, après ce rêve, j'ai remarqué mes réactions à plusieurs reprises.LFS a écrit :que je vous explique ce rêve, car je suis obligée de rentrer dans des commentaires qui touchent votre éducation, et je suis sûre que vous n'apprécieriez pas.
Je ne me sens pas autorisée à parler de mon état d'esprit actuel avec la plupart de mes amis. L'une d'elles me demandait comment les choses se passaient pour moi, mais je me voyais mal lui parler de mes doutes car je me disais "sa mère est morte à un moment où elle était déjà en plein mal être existentiel, son père est dépressif depuis, elle ne sait pas où elle va dans la vie... concrètement, elle est beaucoup plus mal que moi, pourquoi est-ce que je lui raconterai mes problèmes de privilégiée?". Et je pense souvent ça face à la plupart des gens... Beaucoup semblent exprimer tellement de mal-être que je ne me sens pas en droit de leur parler du mien, beaucoup moins important me semble-t-il.
Et puis je suis censée être pour beaucoup la personne positive et combattive...
Aussi, le premier rêve peut peut-être s'expliquer un peu par ça : les amies du rêve ayant vécu un drame et ne s'en plaignant pas (la cousine dans la réalité ne montre jamais sa souffrance), elles me reprochent de me plaindre d'un drame moindre (puisque numériquement elles ont eu plusieurs morts, et moi un seul dans le rêve)... Un peu ce que je me reprocherai dans la vie...
Est-ce que cela rejoint votre analyse?
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Message par LFS » 09 déc. 2008 00:16
BonsoirEt puis je suis censée être pour beaucoup la personne positive et combattive.
On n'est pas censée être... On est ! un point un trait. Que cela soit confortable pour autrui d'avoir sous la main quelqu'un qui est censée être ce qu'ils n'osent pas être (par flemme, ou autres), j'entends bien, mais à ce ryhtme là, eux vivront et vous, vous allez mourir.
Vous êtes, donc vivez qui vous êtes, et pas ce que réclament les autres.
Cela dit, votre amie qui a perdu sa mère m'a l'air bien honnête dans ses sentiments à votre égard. Elle a eu son drame, certes, mais cela ne l'empêche d'envisager que ses proches puissent avoir des baisses de moral. ET... PEU IMPORTE LA RAISON !
Je vous ai toujours lue très attentivement, Sandres, et dès les premiers posts, j'ai senti l'énergie que vous mettiez pour montrer que d'où vous veniez, il n'y avait aucun reproche à faire.
Trop beau pour y croire !
Vous n'êtes pas une privilégiée à mes yeux, loin s'en faut.
Je vous renvoie à la lecture d'Alice Miller, http://www.alice-miller.com/livres_fr.php , et à la jolie citation d'un rapeur que j'ai mis dans mon livre en l'associant à elle-même et tous ses travaux: "Le daron restait silencieux, le silence est un bruit qui m'étouffe, c'est un son en moi qui veut supprimer tout" (feat: Kartier Federal , titre "dure comme un père" dans l'album A quoi ça rime TSR CREW), milieu non-privilégié d'après le peu que je sais d'eux, et c'est la vie qui est dure comme un père.
Je vous en reparle ici, car Alice Miller s'est penché sur les "privilégiés" comme vous dites, qui n'ont jamais eu le droit de se plaindre, j'en rencontre tous les jours également. C'est un rapt (R-A-P-T de l'enfance ! Un nivellement par le bas, car ailleurs il y en a qui souffre plus que toi, qui meurent de faim, qui ont des raclées bizarres, qui sont maltraités, etc, etc. Oui, évidemment!
Aux urgences, c'est tout pareil :P .. Celui qui vient de perdre sa jambe souffre davantage que celui qui vient de se taillader la main avec le couteau à pain, dit celui qui les regarde, et pourtant, bizarre, ils hurlent tous les 2 de la même façon.
Qui trouve que c'est indécent ?
Mes salutations à votre amie, elle a perçu votre chamboulement intérieur et le combat que vous persistez à mener pour donner le change.
laissez vous aller, vous reprendrez le contrôle de vous-même une fois que vous aurez sur vous laisser porter.
J'interprète votre autre rêve un peu plus tard. merci
LF
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Message par sanddres » 10 déc. 2008 01:00
On ne m'a jamais interdit de me plaindre. J'ai eu le droit d'exprimer en long et en larme mes doutes auprès de ma mère. Simplement, mes parents ne se plaignent pas souvent, et je me doute bien que ce n'est pas toujours facile pour eux... Pourquoi est-ce que je me permettrais ce qu'ils ne se permettent pas?Alice Miller s'est penché sur les "privilégiés" comme vous dites, qui n'ont jamais eu le droit de se plaindre, j'en rencontre tous les jours également.
Il y a des situations où s'arrêter pour pleurer sur son malheureux sort empêche d'avancer, parce qu'il bloque l'action qui nous sortira de notre pétrin...Qui trouve que c'est indécent ?
J'ai peur de ne plus le retrouver justement, je suis à un moment délicat de mes études et je sens bien que si je ne me force pas à me prendre en main, je vais m'amollir chez moi et ne plus rien faire alors que j'aime ce que je fais.laissez vous aller, vous reprendrez le contrôle de vous-même une fois que vous aurez sur vous laisser porter.
Merci pour votre aide onirique, en tout cas!
Je suis un peu têtue parfois...
Bonne soirée!
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Message par LFS » 10 déc. 2008 09:06
Ce n'est pas moi qui l'ai ditJe suis un peu têtue parfois..
Bonjour !
On reprend et je file en consult., donc les autres attendront un peu pour leurs reves.
je crois avoir un entourage équilibré, comparé à la plupart des gens
1 - Oui, sûrement en comparaison à d'autres... Il y a toujours pire que soi (c'est ce que j'appelle le nivellement par le bas).
2- Il ne s'agit pas de juger votre entourage, et de donner une note de 1 à 10 sur leur "équilibre" censé faire votre bonheur, simplement de constater que vous, en ce moment, vous avez perdu le fil avec votre équilibre.
3 - Il y a une expression très jolie : "je prie pour la paix en moi et autour de moi". On fait d'abord la paix en soi, et les choses s'accordent d'elle-mêmes, ensuite, autour de soi.
C'est que vous faites l'extrême inverse, vous occultez, purement et simplement...je sais que l'écrit déforme les situations. On insiste plus facilement sur des éléments,
Et pourquoi pas ? Nous ne sommes pas tous égaux devant la douleur, même les douleurs passagères.Pourquoi est-ce que je me permettrais ce qu'ils ne se permettent pas?
Cela étant, il ne s'agit pas non plus de traîner ses bobos, de monter en épingle une contrariété (qu'on connaît tous) en problème majeur de l'existence, je vous encourageais simplement, à parler, exposer vos "incertitudes " (il vous va ce mot ?) à cette amie que vous avez citée, par exemple, ou direct à un psy.
Enfin, vous ne vivez pas constamment avec vos parents, peut-être que leurs amis connaissent leurs plaintes, ce qui leur permet de vous ménager.
Certes ! (relire ci-dessus). MAIS, ne jamais le faire, bloque également l'action qui nous sortira du pétrin, ... et avant l'action, le discernement.où s'arrêter pour pleurer sur son malheureux sort empêche d'avancer, parce qu'il bloque l'action qui nous sortira de notre pétrin...
ET pleurer un bon coup, ou crier, ou se fâcher (parce que la vie est trop injuste ) désamorce les colères rentrées, niées, et fait circuler l'énergie.
Vous savez, puisque vous êtes sportive, je suis la première (j'étais) à "ironiser" sur les footballeurs qui se tordent en quatre, avec larmes etc, lorsqu'ils ont une pauvre petite crampe. Oh les pauvres chouchous....., les malheureux, hahaha !.... jusqu'au jour, fatidique, où pendant quelques semaines, tous les matins je me suis réveillée avec des crampes. Depuis, je compatis !
Délicat pas que pour les études, délicat pour votre développement au sens large.je suis à un moment délicat de mes études et je sens bien que si je ne me force pas à me prendre en main
Et si vous laissiez quelqu'un vous prendre la main ?
Bonne journée LF
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Message par sanddres » 10 déc. 2008 23:02
Pour ce qui est de parler de tout ça avec quelqu'un, j'en parle par ci par là à certains de mes amis et un peu à ma mère, mais la plupart ne comprenennt pas... J'ai une amie qui a vécu aussi une année d'expatriation, et qui avant notre départ avait certains points communs avec moi, mais nous n'avons pas encore eu le temps de nous voir. Quand je lui ai envoyé un message lui demandant comment elle ressentait son retour, elle a paru comprendre immédiatement ce que je voulais dire et m'a dit que nous devrions en discuter. A voir.
Bonne soirée!
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Message par LFS » 12 déc. 2008 00:10
je vais être encore plus claire: appuyez-vous sur une ou deux personnes capables sinon de comprendre d'écouter attentivement, et faites quelques séances avec un psy, histoire de désamorcer la chose.
qu'est-ce que vous risquez sinon d'être mieux ?
Bonne soirée Lf
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Message par LFS » 15 déc. 2008 22:20
A tout à l'heure LF
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