Aye, je croyais que les balises code étaient déployables... bon du coup j'ai remplacé par des balises quote alors le texte est un peu long, j'espère que c'est pas grave.
Je ne suis pas particulièrement versé dans le communisme, et j'aime bien porter des vêtements amples. On ne sait jamais, ça peut être important.Je suis au snack de mon lycée, auquel je vais acheter un sandwich comme tous les jours depuis presque un an. Mais je m'aperçois qu'ils ne servent plus de nourriture, mais distribuent des vêtements (neufs) trop petits d'une taille, pour, je cite, "encourager l'échange communautaire". Je me retrouve donc avec un espèce de blouson en cuir orange, trop petit comme prévu.
Je suis, avec dix autres personnes (inconnus au bataillon), sur une espèce de piste d'atterrissage d'avion, dont le sol est constitué de carrés de 2*2m de cette espèce de "goudron mou" coloré qu'on trouve dans les jardins d'enfant, ici rouge.
Une course s'engage, une voix derrière moi crie de faire attention aux pièges ; effectivement, certains des carrés sur le sol sont légèrement décalés, et je sais par instinct qu'ils dissimulent les pièges sus-mentionnés.
Toujours en courant, nous traversons en largeur plusieurs pistes de ce tarmac mou bizarre. Il est temps de décrire la géométrie de ces pistes :
Elles sont plates, mais relevées à leurs extrémités, comme dans un skate-park par exemple. Ces "rebords" courbés montent à 1.20m et retombent de l'autre côté. Nous enjambons plusieurs de ces rebords dans notre course (puisque notre parcours nous emmène à traverser les pistes en diagonale).
J'entends derrière moi des gens qui tombent dans des pièges.
J'éprouve une forte sympathie (et empathie) pour un gars qui court à côté de moi, indice me menant à penser que nous fuyons tous un même danger, au lieu de se tirer la bourre les uns les autres.
Je finis par distancer le gars en question.
Devant moi, j'aperçois un espèce d'escalator comme on en utilise pour embarquer dans les avions, et à son sommet, une immense coupe d'or.
Je suis premier de la course, alors je ralentis un peu le rythme, le sourire aux lèvres. Et là, une fille habillée en Supergirl / Wonder Woman me dépasse à une vitesse fulgurante, et je ne parviens pas à la rattraper. Elle s'empare de la coupe, et moi, dégoûté par mon échec, je trébuche volontairement quelques pas avant l'escalator et viens m'encastrer la mâchoire sur une marche en métal.
Note : je relie ça à ma personnalité perfectionniste : si je ne parviens pas exactement à ce que je veux, je préfère encore abandonner ; c'est ce sentiment que j'ai ressenti à ce moment-là.
Donc, j'atteins le haut de l'escalator. Pris de jalousie, je pousse Supergirl du haut de l'escalator (vers le côté où il n'y a pas de marches), en m'attendant à ce qu'elle utilise ses pouvoirs de lévitation. Mais que nenni : elle s'écrase lamentablement au sol, quinze mètres plus bas.
Là, le gars avec qui j'ai couru pendant un bon moment me rejoint et me demande où est Supergirl. Non sans honte, je lui réponds qu'elle est morte par ma faute ; mais il réagit plutôt bien, alors que je m'attendais à subir de musclées remontrances.
Le reste des participants arrive, et à ce moment-là, l'avion qui devait nous ramener étant parti (peut-être par ma faute? ...je me pose la question), je leur propose d'embarquer clandestinement dans un autre.
Eux, à l'inverse du premier gars, m'en veulent d'avoir tué Supergirl.
Il y en a cinq ou six autres, dont un particulièrement long et incompréhensible. Mais j'ai mal aux doigts! ^^Je suis sur mon toît (un toît plat bétonné qui fait office de terrasse) et je roule un patin à un ami à moi qui est homo (alors qu'il n'y a certainement pas plus hétéro que moi). Le gars en question s'en va en sautillant, les poings levés, en criant de joie : "Je ne suis plus méprisé!"