Maison et structure psychique
Posté : 26 nov. 2020 03:33
Cela vous arrive-t-il de rêver de maison ?
Cela m'arrive de temps en temps et c'est toujours un grand questionnement car je sais que c'est un reflet symbolique de mon propre état intérieur, de ma structure psychique actuelle en constante évolution.
Mon rêve:
“Je suis à l'étage supérieur de ce que je sais être ma propre maison. C'est comme un très grand plateau, style loft. Des plafonds plutôt bas avec des fenêtres que je ne peux pas voir tout autour. En deux grandes parties. Reliées par un très petit sas. Je cours. C'est vide mais chaleureux. Je dois ralentir pour sauter sur deux sortes de tabourets carrés de bois pour atteindre l'autre partie du loft. Je ne me vois pourtant pas dépasser le sas.
Je suis maintenant à l'extérieur. Je laisse derrière moi, un peu sur ma gauche, l'immense bâtiment dans lequel je me trouvais. Je le sens imposant, écrasant, trop présent, prenant trop d'espace.
Devant moi, l'entrée d'une maison, je vois juste la porte ouverte, avec un long couloir un peu ovale fait de terre et de paille. Au bout une jeune femme debout de dos devant un petit four de terre prenant soin du feu. J'ai l'impression que c'est moi. Je me tiens sur le seuil de la porte avec l'envie d'entrer. Je tourne la tête. Sur la droite se trouve une petite maison. Assez basse. Je la vois toute entière avec son toit de paille pointu. Sur sa façade, une grande fenêtre en guise de véranda. Je peux voir l'intérieur, un salon avec une grande table et j'imagine quelques invités. Il n'y a personne. La maison est fermée. Mais elle reste rassurante. Accueillante. Attendant.
Un autre regard vers le couloir de la maison avec le foyer. Je m'en vais.
Je monte la colline. Je laisse les maisons derrière moi. Des vaches pèsent dans l'herbe haute. Elles bougent. Elles sont vivantes mais leur corps me fait penser à un corps gonflé par la mort. Je me retourne, en contre-bas, je vois la première maison. Un énorme bloc carré sombre avec des fenêtres rectangulaires condamnées et un toit plat. Cela me m'interloque, me surprend, me fige.
Je continue mon ascension. Une vache veut me suivre, sortir des herbes hautes et venir avec moi sur le petit chemin de terre. Je lui fais comprendre qu'il est plus sûr pour elle de rester dans le champ pour l'instant, à cause d'un sentiment de peur lié à l'eau. Je vois mes pas marcher sur l'herbe grasse verte des hautes montagnes. J'arrive devant une partie plate ou de l'eau ruisselle entre l'herbe grasse. J'appréhende de marcher pour passer de l'autre coté de peur que cela ne va pas soutenir mes pas. Je me lance. En fin de compte, il n'y a pas de danger. Je marche naturellement. Cette partie est stable. Je peux y prendre appui avec mes pas."
J'ai quelques idées d'interprétation mais je suis avant tout curieuse de recevoir les vôtres, pour ensuite échanger les différents angles de vision. Merci d'avance !!!
Cela m'arrive de temps en temps et c'est toujours un grand questionnement car je sais que c'est un reflet symbolique de mon propre état intérieur, de ma structure psychique actuelle en constante évolution.
Mon rêve:
“Je suis à l'étage supérieur de ce que je sais être ma propre maison. C'est comme un très grand plateau, style loft. Des plafonds plutôt bas avec des fenêtres que je ne peux pas voir tout autour. En deux grandes parties. Reliées par un très petit sas. Je cours. C'est vide mais chaleureux. Je dois ralentir pour sauter sur deux sortes de tabourets carrés de bois pour atteindre l'autre partie du loft. Je ne me vois pourtant pas dépasser le sas.
Je suis maintenant à l'extérieur. Je laisse derrière moi, un peu sur ma gauche, l'immense bâtiment dans lequel je me trouvais. Je le sens imposant, écrasant, trop présent, prenant trop d'espace.
Devant moi, l'entrée d'une maison, je vois juste la porte ouverte, avec un long couloir un peu ovale fait de terre et de paille. Au bout une jeune femme debout de dos devant un petit four de terre prenant soin du feu. J'ai l'impression que c'est moi. Je me tiens sur le seuil de la porte avec l'envie d'entrer. Je tourne la tête. Sur la droite se trouve une petite maison. Assez basse. Je la vois toute entière avec son toit de paille pointu. Sur sa façade, une grande fenêtre en guise de véranda. Je peux voir l'intérieur, un salon avec une grande table et j'imagine quelques invités. Il n'y a personne. La maison est fermée. Mais elle reste rassurante. Accueillante. Attendant.
Un autre regard vers le couloir de la maison avec le foyer. Je m'en vais.
Je monte la colline. Je laisse les maisons derrière moi. Des vaches pèsent dans l'herbe haute. Elles bougent. Elles sont vivantes mais leur corps me fait penser à un corps gonflé par la mort. Je me retourne, en contre-bas, je vois la première maison. Un énorme bloc carré sombre avec des fenêtres rectangulaires condamnées et un toit plat. Cela me m'interloque, me surprend, me fige.
Je continue mon ascension. Une vache veut me suivre, sortir des herbes hautes et venir avec moi sur le petit chemin de terre. Je lui fais comprendre qu'il est plus sûr pour elle de rester dans le champ pour l'instant, à cause d'un sentiment de peur lié à l'eau. Je vois mes pas marcher sur l'herbe grasse verte des hautes montagnes. J'arrive devant une partie plate ou de l'eau ruisselle entre l'herbe grasse. J'appréhende de marcher pour passer de l'autre coté de peur que cela ne va pas soutenir mes pas. Je me lance. En fin de compte, il n'y a pas de danger. Je marche naturellement. Cette partie est stable. Je peux y prendre appui avec mes pas."
J'ai quelques idées d'interprétation mais je suis avant tout curieuse de recevoir les vôtres, pour ensuite échanger les différents angles de vision. Merci d'avance !!!