Carte d’identité élargie et une femme aimante à mériter
Posté : 12 mai 2021 10:18
Et voici donc, L.F.S, un rêve qui, peut être, achève momentanément une série. Ainsi que mes impressions :
(Dans mes carnets j’ai l’habitude de souligner les éléments principaux du rêve pour faciliter la lecture, je les mets ici entre guillemets ainsi que les paroles de dialogues lorsqu’il y en a.)
Nous sommes « plusieurs » à devoir lire nos « cartes d’identité » sur une partie desquelles sont écrites en « arabe phonétique » un certain nombre d’affirmations tirées de « textes religieux ». Sur ma carte d’identité, le texte n’est pas entier et j’ai du mal à le lire. Quelqu’un qui semble superviser l’opération, m’apporte alors une « nouvelle carte d’identité ». Cette dernière est bien plus grande que les cartes habituelles. En plus, des indications courantes, on y voit plusieurs subdivisions et un emplacement où sont écrites dans une langue finalement inconnue mais transcrite en lettres occidentales, un ensemble d’affirmations ou de fragments de textes religieux. Derrière moi quelqu’un qui se tient à une certaine distance, me dit : « lis », m’incitant à déchiffrer le texte écrit. Mais ce n’est pas facile car certain passages semblent effacés.
Je me retrouve devant une « table rectangulaire » en bois, assis et écrivant sur un grand cahier, genre registre. Je suis du côté de la longueur de la table et à droite, sur la largeur, « une jeune femme » est assise. Son visage est agréable et elle est souriante. Elle est en train d’écrire ce qu’elle dit, en anglais. En écrivant sur mon cahier, je porte attention à certains mots que j’écris de façon assez rapide, notamment les pronoms relatifs « qui » et « que » et, ce faisant, je prête aussi attention à ce que fait et dit la jeune femme. Celle-ci prononce le mot « lived » et me demande ce que cela veut dire. Je réponds en pensant aux émissions audiovisuelles en live, que cela doit désigner le direct contrairement au différé. Mais elle ajoute : « C’est en rapport avec la danse » et à mon tour je dis : « Mais bien sûr ! ». Enfin elle dit qu’elle aime la « danse contemporaine ». Comme je sais danser, je pense que je pourrais l’inviter à l’occasion. Par la suite, il nous arrive de sortir ensemble et nous nous sentons très proches. Mais j’apprends que cette charmante personne fait l’objet d’une sorte d’enjeu où plusieurs autres hommes qui la courtisent, sont en compétition. En particulier, je vois « deux jeunes Anglais » particulièrement habiles en stratégie de séduction et qui représentaient de sérieux rivaux. Ils ont été déboutés par cette femme apparemment insensible à leur genre d’approche.
Plus tard, je me vois portant dans mes bras un « magnifique bébé » au visage joufflu tel, un putto plein de vie et souriant. Je me sens heureux et je prends très soin de lui, détournant par exemple son visage lorsque nous passons sous un rayon de soleil, afin que la lumière vive ne blesse pas sa vue toute neuve. Le bébé dans les bras, je rejoins « ma maison » dont je vois la façade principale avec, d’un côté, une grande baie, stores baissés, donnant sur la salle dans laquelle sont (ou étaient) censées se dérouler les tests pour l’élection de celui qui mériterait la jeune femme et, de l’autre, devant une porte de garage des parents et notamment ma « grand-mère paternelle » (morte il y a bien longtemps) comme un témoin conscient du fait que ce bébé est le plus aimé des enfants que j’ai eu…
Ce que cela m’inspire :
Pour la séquence cartes d’identité, un souvenir me revient : il y a une cinquantaine d’années, alors que je commençais à porter plus d’attention à mes productions nocturnes, j’avais fait un rêve dans lequel un sage moyen-oriental me remettait une nouvelle carte d’identité et c’était une période qui amorçait un grand changement dans ma vie notamment au niveau de la quête spirituelle. J’ai lu dans votre Wiki dictionnaire des rêves, tout ce qui a trait à la carte d’identité et à l’identité, c’est très instructif pour comprendre ce contenu du rêve. La carte d’identité, c’est sûr, ne reflète pas le vrai moi d’une personne mais seulement ce qu’il y a de plus apparent et passe-partout officiel. Peut être ce que Jung appelle la persona, l’apparence la plus superficielle sociale.
Comme j’ai vécu au Maghreb, il est normal que ma carte d’identité soit marquée d’ « arabe phonétique » car pour l’écriture je ne la connais pas. Nous sommes nécessairement imprégnés des lieux où nous avons vécu. Et d’une certaine façon, cela fait partie de notre identité mais prise à un degré plus intime que ce qui apparaît sur une carte standard, nom, adresse, date de naissance, etc.
« L’intervenant » me paraît être une instance supérieure du psychisme qui pousse à élargir cette vision de soi reflétée par une carte d’identité onirique. Et comme c’est l’axe principal de ma quête humaine, je pense qu’il est normal que cela s’exprime en langage religieux, c'est-à-dire non pas, en ce qui me concerne, ce qui a trait aux institutions, croyances et rituels courants, mais plutôt ce qui relie notre psychisme, cœur et esprit, à des niveaux de l’être pouvant éclairer le plan où nous vivons. L’injonction de lire : « lis » traduit la nécessité et la volonté d’approfondir des notions et des réalités spirituelles qui ne sont pas toujours simples à saisir dans leur authenticité.
« Je me retrouve à une table » mais ce n’est pas pour me nourrir, c’est plutôt une table de travail et d’échanges. L’attention que je porte en particulier au « que » et au « qui » est une de ces distinctions auxquelles je me réfère dans mes réflexions sur sujet, pour approcher le problème de l’identité humaine. Je ne peux pas développer ici car cela prendrait beaucoup de place mais, selon ma compréhension de l’identité, j’en suis arrivé à penser que la question « Qui » suis-je ? » n’a pas tout à fait le même sens que l’interrogation « Que » suis-je ? ». C’est peut être une distinction qui paraît formelle à première vue et personnelle mais elle suppose deux niveaux de considération. « Qui » me parait plus psychologique, cela renvoie à ce qui nous distingue en tant qu’individu particulier, c’est notre personnalité propre, singulière. « Que » est plus métaphysique, c’est la question qui nous interpelle au sujet de notre nature humaine fondamentale, non plus ce qui nous distingue les uns des autres et qui, bien sûr, a son importance, mais ce qui est commun à tous, l’essence même de notre commune nature humaine et sur quoi on n’a pas, du moins sur le plan intellectuel et philosophique, une mais plusieurs réponses de Montaigne à Jean Paul Sartre pour ne prendre que les auteurs français.
« La jeune femme souriante », à ma droite sur la largeur de la table, me paraît être une nouvelle figure de l’anima, plus enracinée. Ce n’est pas la dame blanche, ni la princesse orientale des rêves précédents mais elle semble être dans la continuité des figures de la féminité qui apparaissent dans un rêve d’homme. Cette séquence est aussi une dyade qui se déroule non pas dans un face-à-face mais dans une sorte de disposition angulaire qui n’empêche pas un échange positif si l’on en croit l’interaction des regards et des paroles.
« Lived » en anglais veut dire « vivait » ou, comme un participe passé du verbe to live, « a vécu », donc ce qui a été vécu, le passé en somme. Et l’attention de la jeune femme est portée sur le présent et la danse. Elle dit qu’elle aime la danse « contemporaine ». La danse étant la plus belle expression d’une vie intense et harmonieuse, c’est une belle suggestion….
Le petit jeu de mes « Anglais » du rêve, celui de la compétition pour se lier à cette figure souriante de l’anima ou féminité intérieure, n’est plus de mise. Je crois qu’on ne peut faire du forcing pour résoudre les objectifs de la conjonction des contraires-complémentaires intérieurs comme dit Jung. Il faut d’autres forces et états d’esprit comme foi, patience, sympathie, etc.
L’enfant nouveau, « beau bébé », doit symboliser une sorte de nouvelle naissance ou d’étape de réalisation (de possibilité de réalisation), promesse de renouveau sur quoi il faut veiller. C’est en opposition à d’autres rêves dans lesquels je voyais mes « bébés », c'est-à-dire ce que j’essayais de produire, sales ou en mauvais état…C’était démoralisant ! Là c’est une vraie joie qui résonne…
« Ma maison » est celle du rêve pas ma réelle habitation. La « salle des tests, rideau baissé », signifie peut-être que la compétition des sentiments et des idées pour parvenir au couple symbolique uni ou « mariage alchimique » intérieur, se fait en grande partie dans le subconscient (stores baissés) ou alors que la compétition est terminée (Rideau !). Et ma « grand-mère paternelle » me paraît être ici la mémoire patrilinéaire de filiation qui ne peut que se réjouir de l’apparition d’une nouvelle étape d’évolution dans ma vie.
(Dans mes carnets j’ai l’habitude de souligner les éléments principaux du rêve pour faciliter la lecture, je les mets ici entre guillemets ainsi que les paroles de dialogues lorsqu’il y en a.)
Nous sommes « plusieurs » à devoir lire nos « cartes d’identité » sur une partie desquelles sont écrites en « arabe phonétique » un certain nombre d’affirmations tirées de « textes religieux ». Sur ma carte d’identité, le texte n’est pas entier et j’ai du mal à le lire. Quelqu’un qui semble superviser l’opération, m’apporte alors une « nouvelle carte d’identité ». Cette dernière est bien plus grande que les cartes habituelles. En plus, des indications courantes, on y voit plusieurs subdivisions et un emplacement où sont écrites dans une langue finalement inconnue mais transcrite en lettres occidentales, un ensemble d’affirmations ou de fragments de textes religieux. Derrière moi quelqu’un qui se tient à une certaine distance, me dit : « lis », m’incitant à déchiffrer le texte écrit. Mais ce n’est pas facile car certain passages semblent effacés.
Je me retrouve devant une « table rectangulaire » en bois, assis et écrivant sur un grand cahier, genre registre. Je suis du côté de la longueur de la table et à droite, sur la largeur, « une jeune femme » est assise. Son visage est agréable et elle est souriante. Elle est en train d’écrire ce qu’elle dit, en anglais. En écrivant sur mon cahier, je porte attention à certains mots que j’écris de façon assez rapide, notamment les pronoms relatifs « qui » et « que » et, ce faisant, je prête aussi attention à ce que fait et dit la jeune femme. Celle-ci prononce le mot « lived » et me demande ce que cela veut dire. Je réponds en pensant aux émissions audiovisuelles en live, que cela doit désigner le direct contrairement au différé. Mais elle ajoute : « C’est en rapport avec la danse » et à mon tour je dis : « Mais bien sûr ! ». Enfin elle dit qu’elle aime la « danse contemporaine ». Comme je sais danser, je pense que je pourrais l’inviter à l’occasion. Par la suite, il nous arrive de sortir ensemble et nous nous sentons très proches. Mais j’apprends que cette charmante personne fait l’objet d’une sorte d’enjeu où plusieurs autres hommes qui la courtisent, sont en compétition. En particulier, je vois « deux jeunes Anglais » particulièrement habiles en stratégie de séduction et qui représentaient de sérieux rivaux. Ils ont été déboutés par cette femme apparemment insensible à leur genre d’approche.
Plus tard, je me vois portant dans mes bras un « magnifique bébé » au visage joufflu tel, un putto plein de vie et souriant. Je me sens heureux et je prends très soin de lui, détournant par exemple son visage lorsque nous passons sous un rayon de soleil, afin que la lumière vive ne blesse pas sa vue toute neuve. Le bébé dans les bras, je rejoins « ma maison » dont je vois la façade principale avec, d’un côté, une grande baie, stores baissés, donnant sur la salle dans laquelle sont (ou étaient) censées se dérouler les tests pour l’élection de celui qui mériterait la jeune femme et, de l’autre, devant une porte de garage des parents et notamment ma « grand-mère paternelle » (morte il y a bien longtemps) comme un témoin conscient du fait que ce bébé est le plus aimé des enfants que j’ai eu…
Ce que cela m’inspire :
Pour la séquence cartes d’identité, un souvenir me revient : il y a une cinquantaine d’années, alors que je commençais à porter plus d’attention à mes productions nocturnes, j’avais fait un rêve dans lequel un sage moyen-oriental me remettait une nouvelle carte d’identité et c’était une période qui amorçait un grand changement dans ma vie notamment au niveau de la quête spirituelle. J’ai lu dans votre Wiki dictionnaire des rêves, tout ce qui a trait à la carte d’identité et à l’identité, c’est très instructif pour comprendre ce contenu du rêve. La carte d’identité, c’est sûr, ne reflète pas le vrai moi d’une personne mais seulement ce qu’il y a de plus apparent et passe-partout officiel. Peut être ce que Jung appelle la persona, l’apparence la plus superficielle sociale.
Comme j’ai vécu au Maghreb, il est normal que ma carte d’identité soit marquée d’ « arabe phonétique » car pour l’écriture je ne la connais pas. Nous sommes nécessairement imprégnés des lieux où nous avons vécu. Et d’une certaine façon, cela fait partie de notre identité mais prise à un degré plus intime que ce qui apparaît sur une carte standard, nom, adresse, date de naissance, etc.
« L’intervenant » me paraît être une instance supérieure du psychisme qui pousse à élargir cette vision de soi reflétée par une carte d’identité onirique. Et comme c’est l’axe principal de ma quête humaine, je pense qu’il est normal que cela s’exprime en langage religieux, c'est-à-dire non pas, en ce qui me concerne, ce qui a trait aux institutions, croyances et rituels courants, mais plutôt ce qui relie notre psychisme, cœur et esprit, à des niveaux de l’être pouvant éclairer le plan où nous vivons. L’injonction de lire : « lis » traduit la nécessité et la volonté d’approfondir des notions et des réalités spirituelles qui ne sont pas toujours simples à saisir dans leur authenticité.
« Je me retrouve à une table » mais ce n’est pas pour me nourrir, c’est plutôt une table de travail et d’échanges. L’attention que je porte en particulier au « que » et au « qui » est une de ces distinctions auxquelles je me réfère dans mes réflexions sur sujet, pour approcher le problème de l’identité humaine. Je ne peux pas développer ici car cela prendrait beaucoup de place mais, selon ma compréhension de l’identité, j’en suis arrivé à penser que la question « Qui » suis-je ? » n’a pas tout à fait le même sens que l’interrogation « Que » suis-je ? ». C’est peut être une distinction qui paraît formelle à première vue et personnelle mais elle suppose deux niveaux de considération. « Qui » me parait plus psychologique, cela renvoie à ce qui nous distingue en tant qu’individu particulier, c’est notre personnalité propre, singulière. « Que » est plus métaphysique, c’est la question qui nous interpelle au sujet de notre nature humaine fondamentale, non plus ce qui nous distingue les uns des autres et qui, bien sûr, a son importance, mais ce qui est commun à tous, l’essence même de notre commune nature humaine et sur quoi on n’a pas, du moins sur le plan intellectuel et philosophique, une mais plusieurs réponses de Montaigne à Jean Paul Sartre pour ne prendre que les auteurs français.
« La jeune femme souriante », à ma droite sur la largeur de la table, me paraît être une nouvelle figure de l’anima, plus enracinée. Ce n’est pas la dame blanche, ni la princesse orientale des rêves précédents mais elle semble être dans la continuité des figures de la féminité qui apparaissent dans un rêve d’homme. Cette séquence est aussi une dyade qui se déroule non pas dans un face-à-face mais dans une sorte de disposition angulaire qui n’empêche pas un échange positif si l’on en croit l’interaction des regards et des paroles.
« Lived » en anglais veut dire « vivait » ou, comme un participe passé du verbe to live, « a vécu », donc ce qui a été vécu, le passé en somme. Et l’attention de la jeune femme est portée sur le présent et la danse. Elle dit qu’elle aime la danse « contemporaine ». La danse étant la plus belle expression d’une vie intense et harmonieuse, c’est une belle suggestion….
Le petit jeu de mes « Anglais » du rêve, celui de la compétition pour se lier à cette figure souriante de l’anima ou féminité intérieure, n’est plus de mise. Je crois qu’on ne peut faire du forcing pour résoudre les objectifs de la conjonction des contraires-complémentaires intérieurs comme dit Jung. Il faut d’autres forces et états d’esprit comme foi, patience, sympathie, etc.
L’enfant nouveau, « beau bébé », doit symboliser une sorte de nouvelle naissance ou d’étape de réalisation (de possibilité de réalisation), promesse de renouveau sur quoi il faut veiller. C’est en opposition à d’autres rêves dans lesquels je voyais mes « bébés », c'est-à-dire ce que j’essayais de produire, sales ou en mauvais état…C’était démoralisant ! Là c’est une vraie joie qui résonne…
« Ma maison » est celle du rêve pas ma réelle habitation. La « salle des tests, rideau baissé », signifie peut-être que la compétition des sentiments et des idées pour parvenir au couple symbolique uni ou « mariage alchimique » intérieur, se fait en grande partie dans le subconscient (stores baissés) ou alors que la compétition est terminée (Rideau !). Et ma « grand-mère paternelle » me paraît être ici la mémoire patrilinéaire de filiation qui ne peut que se réjouir de l’apparition d’une nouvelle étape d’évolution dans ma vie.
comme on dit , pour ce réajustement des points qui m'ont échappés. Je vais replonger dans cet examen de soi et appliquer vos conseils concernant l'auto questionnement méthodique, cela va prendre un peu de temps c'est sûr 
. Je sens aussi une "accalmie" dans la production de mes rêves ces derniers jours. J'ai souvent constaté cela dans mon vécu des rêves. Une période de rêves assez intense est suivie d'une période moins faste ou sans souvenirs précis puis cela repart. Je rejoins ici votre classification des rêves selon leur catégories, "rêves poubelles" par exemple, etc (Rangez vos rêves, dans Arrière-monde) . Merci de votre précieux contrôle, j'en retire un grand bienfait jusqu'ici et je pense de même par la suite. Oui, la dyade est une belle figure de rêve et un vis à vis efficace pour faire accoucher de ces " secrets que l'on craint de savoir" comme Le poète Paul Valery fait dire à Narcisse. Ce dernier symbole de la connaissance de soi et pas seulement de l'amour égocentrique à quoi on l'a souvent ramené. Pour la danse comme pour tous les éléments clés d'un rêve je consulte le dictionnaire wikireve. L'avantage de ce lui-ci sur beaucoup d'autres que j'ai consultés, est, entre autres, de mentionner les actions avec les verbes et pas seulement les noms désignant des objets ou des personnages. Une mine d'or 
Bill