Café-Rêves - N° 99 -

Souterrain, tunnel, galerie

Chacun d'eux prévient d'une phase transitoire peu agréable à vivre, car elle remet d'actualité d'anciens problèmes que l'on croyait avoir résolus pour toujours, alors qu'ils n'étaient qu'enfouis. Il marque le temps où les anciennes peurs rejaillissent à la surface avec de nouvelles perus qui émergent d'elles-mêmes. Il correspond à un sas, passage nécessaire entre deux époques très différentes de l'une de l'autre. C'est pourquoi l'intéressé, bien que conscient que cette instabilité n'est que provisoire, ne peut s'empêcher de douter, de s'inquiéter pour l'avenir. Et effectivement, quand on se retrouve dans un tunnel, et plus encore quand on le creuse, on accumule les calamités, les déceptions et les chagrins, pendant un temps. Tout scénario se déroulant dans un souterrain, sous-sol, méro, etc., met en lumière un état d'errance. On a être organisé, à saisir ses affaires par le bon bout.

Le métro

Le métro, transport collectif par excellence et sans horaire contrairement au train, annonce souvent des résultats très différents de ceux que l'on espèrait. Bien qu'il permette d'aller d'un point à un autre en toute sécurité, il alerte sur la confusion, l'amalgame des idées et des genres à cause de la promiscuité que l'on y subit. C'est la vie quotidienne avec toutes ses contraintes, ses fatigues, son stress. C'est pourquoi les projets sont retardés ou tourmentés par des interférences que l'on a négligées ou sous-estimées. Le surmenage n'est pas loin.
Le métro est aérien ou un métro avec peu de monde rend le présage plus favorable.

Exemples de Scénarios

. Sale, avec des rats, des ordures, de mauvaises odeurs : Phase délicate, pour ne pas dire périlleuse. Des évènements extérieurs proches du dramatique vont bouleverser la quiétude de son quotidien.

. Quand on croise un autre métro : C'est la preuve que le tunnel a bien une entrée et une sortie. La peur est moins forte que dans les autres scénarios, mais la période est tout aussi terne, et les humeurs sont variables et chagrines. Son sentiment d'incertitude persistante nuit aux relations.

. Dont on ne voit pas le bout : La phase transitoire entre deux époques de son existence va être longue, très longue, trop longue à son goût. On a peur de ne pas en voir la fin.

. On aperçoit de la lumière ou le jour : On arrive pratiquement à la fin de ses épreuves, des souffrances physiques ou morales. C'est la fin de l'attente, de la réclusion, de la solitude.

. Se souvenir du nom de la Station : C'est une belle source de renseignements pour orienter son futur proche ou pour connaître l'origine de ses problèmes actuels.

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